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samedi 6 août 2011

Huahin en mouvement - Huahin on the move

A la question posée récemment par une journaliste de Gavroche, «trouvez-vous que Huahin a changé depuis que vous y êtes ?», j’avais répondu de façon assez vague que bien sur ça avait changé mais sans trop expliquer pourquoi. Il est vrai que, quand on vit dans l'événement, on ne remarque pas l'événement et cette question me titillait quand même.


Effectivement, Huahin bouge, change, se transforme. De nouveaux hôtels apparaissent ainsi que des centres commerciaux, des restaurants, des attractions touristiques. A l’heure actuelle, 2 marchés flottants concurrents sont en construction dans le sud-ouest de Huahin, soi 112.


Le premier signe notable d’un changement réel a été l’installation en 2008/2009 à Huahin du Bureau d’immigration de Prachuab Kirikhan. Tout d’abord soi 102, puis Petchkasem Road non loin d’Index, puis maintenant sur la route qui longe le canal, à côté du restaurant «Sam pouyin», 3 girls and a garden...


C’est bien sur l’affluence touristique qui provoque tous ces changements, du jetsetter bangkokais qui vient passer son week-end à Huahin, Huahin n’est-elle pas surnommée la Deauville de Bangkok, au touriste fraîchement débarqué de l’avion en passant par les expatriés qui résident à Huahin.


La jeunesse dorée de Bangkok qui vient passer ses week-ends à Huahin, ce n’est pas d’aujourd’hui que ce phénomène existe mais ça a surtout eu pour conséquence l’apparition de petits hôtels de charmes comme par exemple The Herbs. Petit établissement au charme discret, il est scindé en 2 bâtiments. L’un sur Petchakasem road avec son salon de massage très haut de gamme, l’autre sur les bords du Golfe de Thaïlande avec son restaurant qui propose une cuisine thaï revisitée.


Huahin est une destination prise en compte par le tourisme de masse. Il suffit de se promener un week-end dans le centre historique, du côté de Nareshdamri pour pour voir déambuler le touriste qui débarque de l’aéroport de Suvarnabhumi, la peau bien blanche, dans des fringues bigarrées qu’ils n’oseraient pas porter chez eux... L’afflux dû au tourisme de masse a eu une influence déterminante sur les infrastructures hôtelières. Les grands hôtels internationaux sont tous présents. Mais de nombreux autres hôtels veulent aussi leur part de cette manne et les constructions commencent à occuper les sites libres, quitte à s’excentrer un peu. Les appartements meublés poussent comme des champignons, aussi bien sur la côte qu’à proximité d’un terrain de golf.


Enfin, il y a des occidentaux qui ont choisi de s’installer à Huahin. Certains sont résidents permanents, d’autres comme moi le sont à temps partiel. Il suffit de se promener à l’extérieur de la ville pour voir le nombre de lotissements existants et ceux qui sont en construction. Des appartements en condominiums médicalisés commencent à voir le jour du côté de la soi 6. Un troisième hôpital vient d’ouvrir ses portes. Le grossiste Makro, qui fournit du matériel de restauration, des équipements de restaurant et des fournitures de bureau, construit un nouveau magasin soi 4 ...


Il est bien loin le petit village tranquille de pêcheurs.


To the question asked recently by a journalist of the French magazine Gavroche, "Do you think that Huahin has changed since you are here?" I responded rather vaguely that it had changed, of course, without explaining why. It is true that living in the event very often hides the event itself and this issue still tickled me.


Indeed, Huahin moves, changes, transforms itself. New hotels appear as well as shopping centers, restaurants, tourist attractions. At present, two floating markets competitors are under construction in the southwest of Huahin, soi 112.


The first noticeable sign of real change was the installation in 2008/2009 at the Immigration Office Huahin Prachuab Kirikhan. First Soi 102 itself, then not far from Petchkasem Road Index, and now on the road along the canal, next to the restaurant "Sam Pouyin" three girls and a garden ...


That is obviously the influx of tourists that causes all these changes, from the Bangkok jetsetters who will spend his weekend in Huahin, Huahin is not called the Deauville of Bangkok without reasons, thru the tourist just disembarked from his flight and of course the expatriates residing in Huahin.


The gilded youth who comes from Bangkok to spend his weekends at Huahin, is not a today phenomenon, but it has mainly resulted in the emergence of charming hotels such as The Herbs, small hotel with a discreet charm, split into two buildings. One is located on Petchakasem road with his spa and massage parlor, the other on the shores of the Gulf of Thailand with its restaurant which offers a revisited Thai cuisine.


Huahin is considered as a destination for mass tourism. Have a walk a weekend in the historic center, near Nareshdamri road to see the tourist who just arrives from Suvarnabhumi Airport, with a very pale skin, in colorful clothes they would not dare to wear home ... The influx of mass tourism has had an influence on the hotel facilities. The big international hotels are all present. But many other hotels also want their share of the windfall and the buildings begin to occupy the free sites, even a little eccentrically. Apartments are mushrooming, both on the coast or near a golf course..


Finally, there are Westerners who have chosen to settle in Huahin. Some are permanent residents, others like me are just part-time.

Have a look outside the city to see the number of existing developments and those under construction. Apartments to condominiums with nursing services start to emerge on the side of the soi 6. A third hospital has just opened its doors south of Huahin. The wholesalers Makro, who supply catering equipment, restaurant supplies and commercial office supplies, built a new store soi 4...


We are far from the quiet fishermen village.

vendredi 3 juin 2011

Compte à rebours- Countdown

C'est dans un peu moins de 4 semaines que nous repartons au Pays du sourire. Cette fois, ce sera avec nos "gremlins", nos petits enfants qui demandent tous les jours à leur mère quand sera le départ pour Bangkok. Ce sera aussi l'occasion pour eux de faire connaissance avec leur cousin, Paulin, et de revoir leur oncle et leur tante de Bangkok. Et puis, il y aura mille choses intéressantes à faire ou à découvrir, une ballade en éléphant, une partie de pêche, aller nourrir les singes du temple de Khao Takiab ou plus simplement s'éclater à la piscine. Bref, le compte à rebours est enclenché.

In a bit less than 4 weeks we will go back to the Land of smiles. This time, it will be with our "gremlins, " our grandchildren who ask every day their mother when will be the departure for Bangkok. This is also an opportunity for them to get acquainted with their cousin, Paulin, and reviewing their uncle and aunt in Bangkok. And then there will be a thousand interesting things to do or to discover, an elephant ride, a fishing trip, go feed the monkeys at the Temple located in Khao Takiab or simply have fun at the pool. In short, the countdown has begun.

lundi 7 février 2011

Les petits métiers disparus-Missing small businesses

C'est une petite boutique, posée sur le trottoir, adossée au mur près du croisement de Nang Linchi et de la Soi Amon à Bangkok. C'est simple mais coquet... Il travaille accroupi sur le sol toute la journée et il est toujours souriant: C'est mon cordonnier. Je préfère lui confier mes chaussures et lui donner mon argent plutôt que de le faire avec une grande chaîne dans une galerie marchande. Il fait du bon travail et je l'aime bien mon cordonnier.


It's a small shop, set on the sidewalk, leaning against the wall near the crossing of Nang Linchi and Soi Amon in Bangkok. It's simple but pretty. He works crouched on the floor all day long but is always smiling: This is my shoemaker. I'd rather entrust him my shoes and give him my money rather than doint it with a big store chain in a mall. My cobbler does a good job and I like him .


samedi 20 novembre 2010

Bientôt à Hua Hin - Back soon to Hua Hin

Encore 6 semaines et ce sera le retour vers la Thailande. Le plaisir de retrouver Hua Hin, la maison, la piscine, le soleil... la belle vie quoi.

6 more weeks and we'll be back in Thailand. Nice to be again in Hua Hin, the villa, the pool, the sun... Right, a nice life.

mercredi 11 novembre 2009

Bye bye Guyancourt, sawadee khap Hua Hin

La valise est bouclée, je suis prêt à rejoindre Bangkok.

Ce soir, Finnair m'emmenera vers Helsinki, puis vers Bangkok ou j'atterrirai à 08:35 H, heure de Paris. La-bas, il sera déjà 14:35 H...

Taxi pour l'appartement des enfants, une bonne douche, et peut-être un foot massage et un dîner avec Tik, suivant mon état de décomposition après 20 heures de voyage.

My bag is packed, I'm ready to get to Bangkok.

Tonight, Finnair will take me to Helsinki and then to Bangkok where I will arrive at 8:35 am, Paris time. In Bangkok, it will be 2:35 pm local time.

Then I'll take a cab to Nico and Yui's condo, a shower and maybe a foot massage and a dinner with Tik, according to my state of fatigue after 20 hours of travel.

jeudi 22 octobre 2009

Manger comme un thailandais

J’ai donné un certain nombre de recettes thaïlandaises sur ce blog consacré à la vie à Hua Hin. Par contre, je me suis aperçu que je n’avais jamais expliqué comment trouver de la nourriture authentiquement thaï et pas de la nourriture thaï pour touristes et comment se comporter à table.

Quand on est thaïlandais, ou si l’on parle bien le thaï, on s’aperçoit rapidement que la nourriture que l’on reçoit peut être différente que celle qui est donné aux étrangers. C’est tout simplement parce que les thaïlandais ont peur que les «farangs» ne puissent pas supporter leur cuisine : c’est trop épicé, trop fermenté, trop pimenté. Le plat qui vous sera servi aura vu tous ses condiments diminués en force et en quantité. Ce sera bon pour le touriste lambda, mais pas pour celui qui recherche une cuisine authentique.

Comment trouver de la cuisine thaï authentique ?

La toute première réponse est de ne pas rechercher un restaurant à touristes et de s’éloigner des zones trop touristiques.

Ensuite, il convient de ne pas avoir peur de consommer la nourriture produite par les marchands ambulants de la rue ou par les petits restaurant locaux. La meilleure nourriture de Thaïlande se trouve généralement auprès de ces gens. Recherchez un étal propre, il le sont à plus de 99% des cas. A vrai dire, je n’en ai jamais vu de sales ou mal tenus : cela signifierait la mort de leur (petit) commerce.

Marcher et manger dans la rue n’est pas impoli en soi : c’est tout à fait dans la normalité des choses.

N’hésitez pas à demander à vos amis thaïlandais quels sont leurs vendeurs ou restaurants préférés, ils seront très heureux de vous faire profiter de leur savoir en la matière.

Recherchez les restaurants où les thaïs sont nombreux et le «farang» rare : C’est toujours un bon signe.

Comment passer commande ?

D’une façon générale, un repas thaï est varié et plus on est de convives, plus il y aura de plats différents mis à la disposition de tous. Un repas typique en bonne compagnie va essayer d’inclure une soupe, des légumes, un curry, une viande ou un poisson, voire les deux. Généralement, une personne commandera le repas pour tout le groupe. Si vous ne savez pas comment vous y prendre, regardez autour de vous comment font les autres et n’hésitez pas à demander.

Comment manger comme les thaïs ?

Les thaïlandais ne mangent pas avec des baguettes mais avec une fourchette et une cuiller. La fourchette sert généralement à pousser les aliments sur la cuiller qui sert à porter les aliments à la bouche. Les thaïlandais ont l’habitude de partager leur nourriture. Pour ce faire, il mettent tous les plats au centre de la table. Chaque convive a son propre bol de riz. Si une cuiller est posée sur le plat, utilisez la pour en prélever de petites parties que vous déposerez sur votre assiette, sinon, utilisez votre propre cuiller.

Les erreurs à ne pas commettre :

Mélanger en même-temps plusieurs mets différents sur la même assiette : c’est faire peu de cas des saveurs subtiles de chaque plat. Il convient de se servir peu, quitte à y revenir, et d’un seul plat à la fois.

Ne vous servez pas de larges rations : c’est mal vu et vous passerez pour un radin...

Vous vous devez de manger ce que vous êtes servi dans votre assiette, sauf bien sur si vous ne l’aimez pas. Les autres auraient pu en profiter.

S’il n’y a pas de couverts de service, assurez vous que votre cuiller soit propre avant de vous servir dans les plats mis à la disposition de tous.

Et pour terminer, saviez-vous que :

  • Les thaïlandais n’utilisent ni couteau, ni baguettes. Ils se servent d’une fourchette et d’une cuiller.
  • La sauce au cacahuètes n’est pas thaïlandaise mais vient de Malaisie et d’Indonésie.
  • La plupart des plats que vous considérez être des hors d’œuvres sont des plats de la rue.
  • Le thaï aime équilibrer les saveurs, aussi ne vous étonnez pas de trouver du sucre dans les plats salés, du sel dans les mets sucrés, du sel, du sucre et du piment sur les fruits.
  • Bien que la Thaïlande n’ait jamais été colonisée, sa cuisine est fortement influencée par les portugais, les chinois et les indiens.
  • Un des mets thaïlandais les plus réputés, le Pad thai, est un plat de la rue.
  • Les thaï grignotent tout au long de la journée mais ne sont généralement pas gros...

mardi 28 avril 2009

Les salons de massage - Massage parlors

Dès que l'on parle de salons de massage, une petite flammèche commence à danser dans l'œil de ces messieurs... Eh bien non, vous allez être très déçus car je veux parler de vrais salons de massage et non pas de ces officines douteuses qui fleurissent ça et là... De toutes façons, vous êtes bien assez grands pour les trouver tout seul et ils se repèrent assez facilement dans Binthabat...

As soon as you tell about massage parlors, a small flame start to dance in the eyes of these gentlemen... Well, you will be disappointed as I would like to discuss about real massage parlors and not about these doubtful parlors that flourish here and there... Anyway you're old enough to check by yourself in the Soi Binthabat area...

Le massage est une véritable institution et le thaïlandais l'associe à la médecine traditionnelle d'origine ayurvedique. Il vous faut trouver un endroit sympa, propre, avec des masseurs/masseuses efficaces. Ce ne sont pas les salons de massage qui manquent à Hua Hin mais il convient d'éviter les officines situées en zone touristique car souvent très chères.

Thai massage is a real institution and is closely associated to the traditional ayurvedic healing. You need to find out a nice clean parlor with efficient masseur/masseuses. You will get lots of in Hua Hin but avoid the touristic area as it is by far too expensive.

On peut aussi se faire masser dans un salon assez spécial : il n'emploie que des aveugles. C'est suite à un projet lancé par sa Majesté la Reine Sirikit que l'on a commencé à former des aveugles au massage traditionnel. Le massage est très bien fait et on fait une bonne œuvre. Se faire masser par un aveugle est souvent plus physique et vous aurez parfois à lui dire «bao bao» (doucement) s'il ne dose pas suffisamment la force de son massage. Ce salon se trouve sur
Petchakasem Road, juste après le Palais royal, à Golden Place.

There is a very special place where you can get massages by blind people. Following a project initiated by Her Majesty Queen Sirikit of Thailand, blind people were trained for traditional Thai massage. Massages are very well done whilst giving a real job to these persons. It is often more physical and you may have to say a «bao bao», that means slowly..., if your massage is too strong. A blind massage parlor is located on Golden Place, on Petchakasem road, just behind the Royal Palace, when heading south.

Il ne faut pas hésiter à aller sur les marchés ou l'on peut trouver des stands de massage en plein air. Ils sont assez courus et offrent une bonne pause «foot massage» à des prix défiant toute concurrence.

Do not hesitate to explore markets. You will find open air massage booth. They have their aficionados and provide a good break «foot massage» at very low prices.

Enfin, la connaissance du pays aidant, vous trouverez nombre de masseuses opérant soit à leurs domiciles, soit au votre. La qualité est au rendez-vous pour une somme modique.

At last, having a better understanding of the area, you will find masseuse who will operate either in their own home or at yours. You will get quality service for a few Bahts.

dimanche 26 avril 2009

A la rencontre des différentes communautés - At the meeting of different communities

Mis à part une certaine intelligentsia, peu de thaïlandais hors de Bangkok parlent un anglais correct et encore moins parlent français. Ca fait peut être du mal à notre ego mais il faut bien se rendre compte que la France est quasiment inconnue ici et représente pour eux tout au plus une petite tâche colorée à gauche de la carte du monde. Le modèle de société n'est pas français, ni même européen : il est américain. Il faut donc le comprendre, l'accepter et rester humble. Cependant partir à la conquête du cœur des autochtones sera certainement beaucoup plus enrichissant que d'arriver en "Pays conquis". Apprendre la langue sera un plus et un sésame qui vous ouvrira de nombreuses portes.

Apart well educated people, most of the Thai outside Bangkok do not speak a fluent English and even less are speaking French. This may hurt you as a French but you have to be aware that France is not well known here and represents only a small and colored spot on the world map. The template of the Thai country is not French nor European but American. You will have to understand it, to accept it and to stay humble. Nonetheless, the conquest of the spirit and the heart of the Thai people will remain undoubtedly very interesting for you. Learning a few Thai word will be a key that will open numerous doors.

Au début, on ne connaît personne si ce n'est les quelques voisins de l'environnement immédiat. Puis vient le temps où l'on ressent le besoin de voir un peu plus loin, de faire des connaissances.

Comme souvent dans ces pays, la communauté francophone est assez réduite. Il y a bien une paire de restaurants français à Hua Hin mais, ne nous leurrons pas, ils sont faits pour le touriste de passage, français ou non et il n'y a pas de structures d'accueil, de club ou de lieu de rencontre pour se retrouver autour de la francophonie.

At the early beginning, you will meet only the very close neighborhood. Then will come the time for knowing other people.

In such countries, the French community is very often small or non existent. There is a couple of French restaurants in Hua Hin but don't be fooled, these restaurants are intended for tourists only, French or not, and there is no clubs nor meeting points intended for discussing around the French culture.

Plusieurs communautés cohabitent dans la région. La plus grande est semble-t-il anglo-saxonne, puis vient la scandinave et enfin l'allemande. Beaucoup sont à la retraite et viennent couler des jours heureux et ensoleillés en Thaïlande. D'autres, plus jeunes, ont fondé une famille avec une thaïlandaise et travaillent. Comme on gagne peu ici, certains travaillent beaucoup et ont peu de temps pour nouer des relations sociales.

Several communities are existing in Hua Hin. The biggest one is certainly British, followed by the Scandinavian and then by the German. Most of these persons are retired and stay in Thailand during wintertime. Some of them,younger, have a family with a Thai partner. As wages are very slow, they are working hard and have less time to
build social relationship.

La communauté des occidentaux, des "farangs", comporte son lot de marginaux et de "paumés" de tout poil et de tous âges qui coltinent, outre leurs cantines, une cargaison de problèmes. Ils vivent d'expédients, d'espoirs souvent déçus et croient en des lendemains meilleurs qui n'arrivent que rarement. On croise de temps en temps un sexagénaire bedonnant, au visage couperosé par l'alcool et envahi par une barbe de 3 jours, encadré par des cheveux gras-mouillés aux mèches plaquées par la sueur, main dans la main avec une gamine de 18 ans. Il se croit encore séduisant, elle pense surtout échapper à la misère...

Among the «farangs», aka westerners, you will meet strange guys carrying lots of problems along with their belongings. They get money from small tricky jobs, they have hopes which are often deceptions, they expect better mornings that seldom happen. You will see from time to time an old guy with a prominent belly, a face of alcoholic with a three days grey beard, greasy hair, sweating like a pig, hand in hand with a very young girl. He thinks he is still a seducer, she only expects to get out of the misery.

lundi 15 décembre 2008

Petites choses à savoir quand on est en Thaïlande

La tête est la partie du corps humain considérée par les thaïlandais comme étant la plus sacrée. En conséquence, évitez de toucher la tête d'un thaïlandais, particulièrement celle d'un adulte, même s'il s'agit un geste amical.


A l'inverse, les pieds sont considérés comme étant la partie la plus basse et la plus sale du corps humain. Faites en sorte de vous excuser si par hasard vous marchiez sur les pieds de quelqu'un ou si vous lui touchiez accidentellement la tête.


Ne reposez jamais vos pieds, avec ou sans chaussures, sur une table. De même n'étirez jamais vos jambes en pointant le bout de vos pieds vers quelqu'un. C'est particulièrement important lorsqu'on est dans un temple : ne jamais étirer ses jambes en pointant ses pieds vers le Bouddha ou vers un moine. N'oubliez jamais d'ôter vos chaussures lorsque vous entrez chez quelqu'un ou lorsque vous pénétrez dans un temple.


Les thaïlandais ont une vision très respectueuse de leur religion. Evitez de porter des «vêtement de plage» lorsque vous visitez un temple : hommes et femmes couvriront leurs jambes et leurs épaules. Ne laissez pas vos enfants grimper partout, notamment sur des représentations du Bouddha.


Le salut traditionnel en Thaïlande n'est pas la poignée de mains mais le Wai où les mains jointes sont portées à la hauteur du menton. Une jeune personne saluera en premier, il en sera de même pour une personne de condition sociale inférieure. Mais que rien ne vous empêche de saluer le premier si vous pensez que la personne mérite un wai.


Il n'y a rien de pire que d'élever la voix où de montrer sa colère. En règle générale c'est considéré comme un manque de self-control… Restez poli et souriant.


La famille royale est profondément respectée et aimée. Ne faites ou ne dites rien qui puisse être mal interprété. Les lois thaïlandaises à ce sujet sont strictes et sévèrement appliquées.


Les témoignages d'affection entre personnes du sexe opposé ne sont pas très communs en Thaïlande, plus particulièrement à l'extérieur de Bangkok. Si vous devez rencontrer des thaïlandais, oubliez votre t-shirt et votre bermuda. Faites l'effort de mettre une tenue de ville. La femme thaïlandaise est tout particulièrement coquette.


Et bien sur, si vous vous allongez sur une plage publique thaïlandaise, mesdames, évitez de le faire seins nus.


La plupart des thaïs sont respectueux des occidentaux et vous rencontrerez certainement des personnes qui voudront vous monter qu'elles parlent anglais ou votre langue. Se vous choquez pas si on vous demande votre âge, si vous êtes mariés ou combien vous gagnez. Ces questions sont très courantes dans la culture thaï.


De la même façon, un thaïlandais qui ne maîtrise pas l'anglais vous abordera souvent d'un «Hey you». Ce n'est pas insultant mais c'est plutôt le témoignage d'une certaine ignorance de cette langue et une mauvaise traduction de la forme de politesse «khun»…


Quand on se salue en Thaïlande, on ne dit pas «comment ça va», «how are you», mais on dira Bai nai (où allez vous). De façon traditionnelle on répondra par Bai tio (Je sors). Une autre façon répandue de salut est «avez-vous mangé» ?


Enfin, il y a un mot à connaître qui est sanuk. Ce mot décrit tout ce qui peut être sympa, joyeux et plaisant. Votre soirée était-elle sanuk ? Une autre locution caractérise également le tempérament thaïlandais : mai pen rai, cela ne fait rien… Vous êtes déçu ? Masquez votre déception par un sourire et dites mai pen rai… Vous y gagnerez la considération de votre interlocuteur.

lundi 20 octobre 2008

Le Bouddhisme en Thaïlande

Le sujet est vaste et relativement compliqué, tant le Bouddhisme et l'Etat thaïlandais sont imbriqués. Je vais essayer d'en dégager les lignes essentielles.

94% des thaïlandais sont bouddhistes et n'adorent pas un dieu mais vénèrent celui qui a eu la révélation, le Seigneur Bouddha, et suivent son enseignement, le "dhamma". Les autres sont soit chrétiens, soit musulmans.

Depuis que le Bouddhisme a été introduit en Thaïlande, il existe un ordre religieux, le "Bhikkhu Sangha", le saint ordre des moines bouddhistes. Cet ordre a été institutionnalisé à la fin du 19ème siècle pour 2 raisons : l'une réformiste qui tenait compte d'une modernisation de la religion, l'autre étant politique afin d'établir un clergé boudhiste qui soit un des piliers de la nation thaï.

La Sangha est divisée en 2 sectes (Nikayas) : le Mahanikai and le Thammayut. Secte est pris ici dans son acception originelle et désigne un groupe partageant une même doctrine religieuse. Le rapport étant de 1 moine Thammayut pour 35 moines Mahanikai. Ces 2 sectes respectent les 227 règles monastiques ainsi qu'elles sont décrites dans les écritures bouddhistes, le Vinya Pitaka.

Il y a toutefois 4 motifs de renvoi immédiat du moine :

- avoir des relations sexuelles
- voler
- tuer
- prétendre avoir des pouvoirs surhumains

Tout bon bouddhiste se doit d'observer 5 préceptes qui forment un code de conduite de base :

- ne pas tuer
- ne pas mentir
- ne pas voler
- ne pas s'énivrer
- ne pas avoir des relations sexuelles illégitimes

Il est de bon ton pour un jeune thaïlandais de rejoindre la Sangha et d'être moine afin de favoriser le karma de sa famille. Certains ne rejoignent que pour quelques semaines, d'autres restent plus longtemps. Sa Majesté le roi Bhumibol Adulyadej, couronné sous le nom dynastique de Rama IX, a vécu lui aussi une période monastique.

En guise de conclusion, voici ce que pourrait être la journée typique d'un moine en Thaïlande :

- 04:00 : Réveil et toilette suivis de 1 heure de méditation et d'une
heure de chant.
- 07:00 : sortie pour aller mendier de la nourriture
- En rentrant, dépot et tri de la nourriture reçue puis offrande à la statue de Bouddha suivi de chants.
- En fin de matinée repas, souvent suivi d'une période de repos.
- Après-midi : promenade autour du temple et discussion entre moines.

- Lorsque le jour décline et qu'il fait moins chaud, balayage des abords du temple et arrosage des fleurs et des plantes.

- 19:00 : Aller chanter au Hall. Ce n'est pas obligatoire mais basé sur le volontariat.

- 20:00 : discussions entre moines.
- 21:00 : Chacun se retire pour la nuit.

mardi 7 octobre 2008

Les cuisines ambulantes

Que ce soit à la ville ou dans un humble village, vous croiserez immanquablement ces marchands ambulants qui vous proposeront de la nourriture pour quelques bahts. Ils vendent pratiquement tout ce qui peut se consommer en Thaïlande. Ils travaillent durement, pendant de longues heures, n'hésitant pas à parcourir plusieurs kilomètres en poussant une carriole lourdement chargée sur des routes inégales à travers un trafic automobile dense. On les entend venir lorsqu'ils actionnent la petite poire en caoutchouc de leur trompe ou leur clochette. Malgré tout, ils ont toujours le sourire et restent avenant. Ils gagnent peu si on prend en considération le nombre d'heures effectuées et que le coût moyen d'une portion tourne aux alentour de 30 à 40 bahts.

Parfois, la cuisine ambulante est "greffée" sur un "motor bike" et des volutes de fumée s'échappent du barbecue en service. A l'arrêt, un ventilateur inversé aspire et rejette la fumée vers le haut, éclaircissant -jusqu'à un certain point- le plan de travail.

On trouvera à manger quelque soit l'heure du  jour ou de la nuit. En règle générale, il  convient de vérifier la propreté de la cuisine ambulante avant de commander quoique ce soit. Ceci dit, depuis bientôt 2 ans que je viens régulièrement en Thaïlande, je n'ai jamais été malade à cause d'une nourriture impropre à la consommation. J'ai toujours obtenu une nourriture d'excellente facture et des fruits frais appétissants, avec en guise de prime un large sourire.

mercredi 3 septembre 2008

Au revoir Huahin, bonjour Guyancourt

Tout a une fin, même les meilleures des choses. J'ai quitté la Thaïlande le 27 août pour rejoindre la France via Abu Dhabi.

Le voyage s'est passé correctement et je suis arrivé à Paris le 28 août 2008 dans la froideur du petit matin.

Je continuerai à alimenter ce blog par quelques billets ayant trait à la cuisine Thaïlandaise de façon à mettre dans nos assiettes ce soleil qui nous manque tant.

mardi 5 août 2008

Les boucles d'oreilles d'Eloïse

Ca ne se passe pas à Hua Hin, ni même en Thaïlande, mais ça se passe à Vitry sur Seine. La magie d'internet nous permettant d'avoir des contacts quasiment quotidient, merci Skype, Vitry n'est finalement que la proche banlieue de Hua Hin...

Tout cela pour dire que, ma première petite fille, Eloïse, vient d'avoir ses premières boucles d'oreilles. Un tel évènement dans la vie d'une petite fille, enfin de grande fille, elle vient d'avoir 4 ans tout de même, mérite d'être relaté sur mon blog, fut-il dédié à Hua Hin et à la Thaïlande. Et paraphrasons la publicité bien connue, ...parce qu'elle le vaut bien"...

Ca faisait quelque temps qu'Eloïse voulait des boucles d'oreilles. Après lui avoir expliqué les avantages mais aussi les petits maux qui ne manqueraient pas de survenir une fois les oreilles percées, sa môman l'a amené pour procéder à la mise en place des boucles temporaires. Eloïse n'a pas pipé mot quand on lui a percé le lobe des oreilles et elle exhibe fièrement les deux petits "clous" qui ornent désormais ses oreilles. Elle en a profité aussi pour changer de coiffure. Les cheveux tirés en arrière mettent mieux en valeur sa nouvelle parure...

mercredi 30 juillet 2008

La maison se fleuri

Au début de mon séjour, j'avais voulu faire planter quelques fleurs et arbustes afin que la maison soit belle pour accueillir Michèle et les enfants. Hélas, quand on m'a annoncé le prix, je me suis dit que l'on verrait les plantations au 12ème plan.

L'idée de fleurir la maison nous taraudait quand même et, sous l'impulsion de Michèle, nous nous sommes décidés à rendre visite aux jardiniers et autres "Garden Centers". Bien nous en a pris. Nous en avons déniché un qui, pour un prix tout à fait raisonnable, nous a installé frangipanier, palmiers, Lady palm trees, balisiers, oiseaux de paradis et bougainvilliers. Certes, ils sont encore petits et doivent prendre en terre, mais ils sont déjà si beaux.

Le portail est abrité par des Lady Palm trees (Rhapis excelsa) qui formeront une haie d'environ 2 m de haut. La cloture côté rue est garnie de bougainvilliers tandis que palmiers, balisiers et oiseaux de paradis garnissent le côté ouest. Un magnifique frangipanier, toujours à l'ouest ne demande qu'à nous enivrer de son parfum.

Nous n'avons pris encore aucune décision pour le côté est et pour la terrasse devant mais nul ne doute que Tanin, le jardinier qui s'est occupé de nous, aura fort à faire lors de notre prochain séjour.

Quelques photos sont disponibles sur le diaporama ci-contre.

samedi 26 juillet 2008

Les joies du transport en minivan

La maison était bien vide aussi, c'est avec joie que j'ai accepté l'invitation de Yui de venir passer un week-end à Bangkok. Pour aller à la capitale, le choix est varié. On peut prendre un taxi, le train, le bus ou le minivan. Le train et le bus mettent environ 3 à 4 heures pour parvenir à destination. Le taxi est rapide mais cher. Par contre, le minivan ne coûte que 200 THB, soit sensiblement plus cher que le bus mais lui ne met que 2 heures et 40 minutes pour avaler les 250 km. C'est un mode de transport que j'avais déjà testé, qui est pratique si on n'a pas un gros bagage, aussi me suis-je décidé pour le minivan.

J'avais déjà entendu pas mal d'histoires effrayantes sur la façon de conduire des conducteurs de minivan, mais je dois à la vérité de dire que, jusqu'à présent, je n'avais eu que d'excellents chauffeurs. C'est donc très confiant que je me suis installé à côté d'une charmante jeune fille. Quelques kms plus loin, je m'étais déjà assoupi. Il faut dire que la route vers Cha-Am est excellente, large et bien droite et donc propice aux assoupissements.

Las, le réveil a été brutal. Il y a une section en travaux où la route est assez défoncée par endroits. Notre chauffeur n'en avait manifestement pas cure et s'est senti obligé de foncer dans le tas. Je me suis réveillé dans les bras de ma charmante voisine qui a été tout aussi surprise que moi.

On pourrait penser qu'il se serait calmé... Nan... Bien au contraire. C'est la qu'il a été vexé par une Toyota Camry qui venit de s'imposer un peu cavalièrement. Sa fierté de conducteur venant d'en prendre un bon coup en public, il s'est cru obligé de répondre par une queue de poisson. Et là, j'ai bien cru qu'ils allaient rentrer en contact physique et essayer de se pousser l'un l'autre dans le bas côté. Pendant ce temps, une anglaise manifestement habitué à ce mode de transport restait imperturbable et résolvait ses grilles de sodoku. Finalement, la halte de mi-parcours a mi fin au rodéo et s'est plutôt soulagé que je suis allé m'offrir un café glacé au 7/11 voisin.

On aurait pu croire que cette pause aurait pu calmer notre Mad Max thaïlandais. Il n'en était hélas rien. Un pauvre hère en "motorbike" quitte le bas côté et traverse brutalement les 4 voies de l'express way pour rejoindre le "U-turn", l'endroit ou l'on peut faire demi tour. J'ai cru que l'on allait cartonner le pauvre gars et l'envoyer ad-patres. Un dernier coup de volant pour l'éviter, un coup de frein géant pour stopper et coincer le motorbikiste contre la glissière de sécurité, la fenêtre du conducteur s'ouvre et ce dernier a engueulé copieusement le pauvre type qui doit se demander encore à l'heure où j'écris pourquoi tant de haine...

Finalement, j'ai décidé de suivre la ligne de conduite des autres passagers, manifestement plus aguerris que moi, et je me suis rendormi jusqu'à l'arrivée à Victory Monument.

dimanche 20 juillet 2008

Ils sont partis

Hier matin, le réveil a sonné à 3 heures du matin. Dernières vérifications, une tasse de café rapidement bue, des enfants qui peinent à se réveiller et c'est le départ vers l'aéroport de Suvarnabhumi situé à 2 heures 30 de route de Hua Hin. Le minivan est à l'heure, quelques bisous furtifs et c'est le départ. Ils sont arrivés à l'aéroport un peu avant 7:00 du matin, on enregistré rapidement et c'est le départ à l'heure prévue, un peu après 9:00 du matin.

La journée sera longue puisqu'ils auront un stop à Abu Dhabi et arriveront vers 19:15 à Roissy. Ils auront eu pas loin de 24 heures de voyage porte à porte.

La journée aura été longue aussi pour moi. J'étais désorienté... Les cris des enfants avaient fait place à un silence assourdissant. Vivement les premières nouvelles... Skype est déjà branché...

jeudi 17 juillet 2008

Couleur locale

Ça fait un mois qu'ils sont là et ils ont pris les habitudes locales : ils se fondent dans le paysage. Tel l'autochtone standard, Kien transporte toute sa petite famille sur ma bécane à l'exception de Julie. Pas folle la guêpe, elle est restée dans les bras de sa mamie le temps de prendre la photo. Seul le conducteur doit porter un casque, pour les autres la loi est très floue.

3 personnes sur une moto c'est d'une banalité affligeante. C'est d'ailleurs ce que Kien avait fait ce matin en allant prendre une soupe pour son petit déjeuner au village voisin avec sa progéniture.

4 personnes sur une moto, c'est assez courant à Hua Hin. Il faut bien rentabiliser les moyens de transport. Il suffit de faire la sortie des écoles pour s'en persuader.

Le maximum enregistré étant de 5. Il y a des variantes assez surprenantes avec soit le bambin debout entre 2 passagers à l'arrière, soit parfois endormi dans les bras d'un adulte

Les vacances se terminent

Les enfants avaient déjà décrété qu'ils ne voulaient pas rentrer et qu'ils souhaitaient rester en Thaïlande. Hélas, tout a une fin et dans 2 jours, il faudra bien repartir pour la région parisienne et sa grisaille. Mais le mois passé ici à Hua Hin leur aura permis de faire le plein d'images et d'aventures et qu'entre la mangrove, la ballade en éléphant et les séances de pêche, Florian et Eloïse pourront montrer leur bronzage et auront beaucoup de choses à raconter à leurs copains. Tous étant partis, je vais me retrouver tout seul et la maison ne résonnera plus des cris, rires et chamailleries des enfants. Je me console en me disant que je les aurai tous les jours sur Skype.

dimanche 6 juillet 2008

Ils sont mariés...

Bangkok, le 4 juillet :

Après 7 ans d'attente, la persévérance a fini par payer : ils sont enfin mariés.

3 heures du mat : séance de maquillage pour les femmes
5:30 : tous sur les lieux de la cérémonie
6:00 : ultimes vérifications
6:15 : procession et passage des portes symboliques
6:30 : Accueil par les parents de la mariée
6:45 : Nicolas peut aller chercher sa promise
7:09 : les anneaux sont échangés

Viendra ensuite les offrandes aux 9 moines bouddistes. Les jeunes fiancés offriront de la nourriture et les 9 moines nous ont gratifié de 15 minutes de chants boudddhistes...

A 8:30 heures, après le repas des moines, nous avons eu le droit à une petite collation dans les salons du Sala Rim Nam.

Puis le "Water pouring ceremony", cérémonie durant laquelle seuls les parents et les très proches versent de l'eau sur les mains jointes du jeune couple : à partir de ce moment, ils sont considérés comme mariés.

Il ne reste plus que la "Bedding cérémony" : un couple heureux, âgé, prépare le lit des jeunes époux, on y jette des pétales de roses. Le vieux couple s'installe sur le lit et décrète que ce lit est suffisamment confortable pour leur première nuit et on laisse les jeunes mariés, seuls dans la chambre, pendant 10 minutes (faut pas exagérer non plus, hein...).

Quelques photos sur l'album en attendant de vous proposer quelque chose de plus exhaustif.

mardi 24 juin 2008

Rencontres

Mise à part une certaine intelligentsia, peu de thaïlandais hors de Bangkok ou des grands centres urbains parlent un anglais correct et encore moins parlent français. Ca fait peut être du mal à notre ego mais il faut bien se rendre compte que la France est quasiment inconnue ici et représente pour eux tout au plus une petite tache colorée quelque part sur la carte du monde. Le modèle de société n'est pas français, ni même européen : il est américain. Il faut donc bien le comprendre, l'accepter et rester humble d'autant plus qu'une des fiertés du peuple thaï est de n'avoir jamais été colonisé. Partir à la conquête du cœur des autochtones sera certainement plus enrichissant que d'arriver en "pays conquis". Apprendre la langue sera un plus et un sésame qui vous ouvrira de nombreuses portes.

Ceci étant posé, quand on arrive au Pays des Sourires, on ne connaît personne si ce n'est que les quelques voisins de l'environnement immédiat. Puis vient le temps où l'on ressent le besoin d'aller un peu plus loin et de faire des connaissances. Comme souvent dans ces pays, la communauté francophone est assez réduite et aurait tendance à fonctionner dans un milieu franco-français. Il y a bien un restaurant tenu par un français à Hua Hin mais ne nous leurrons pas, il est fait pour le touriste de passage, français ou non, et il n'y a pas de structure d'accueil ou de club pour se réunir autour de la francophonie.

La plus grande communauté, ou tout du moins celle qui est la plus active est l'anglo-saxonne. Puis vient la communauté scandinave et enfin l'allemande. Beaucoup d'entr'eux sont à la retraite et viennent couler des jours heureux et ensoleillés à Hua Hin. D'autres, plus jeunes, ont fondé une famille avec une thaïlandaise et travaillent. Comme on gagne peu ici, certains travaillent beaucoup et n'ont que peu de temps pour nouer des relations sociales.

Enfin, la communauté des "farangs", c'est à dire la communauté des occidentaux, comporte son lot de marginaux et de paumés de tous crins et de tous âges. Ils coltinent, outre leur cantine ou leur sac à dos, une cargaison de problèmes, vivent de petits métiers, d'expédients, d'espoirs souvent déçus et croient en des jours meilleurs qui n'arrivent que très rarement. On croise de temps en temps un sexagénaire bedonnant, au visage patiné par la bière et envahi par une barbe de 3 jours, encadré par des cheveux gras-mouillés aux mèches plaquées par la sueur, main dans la main avec une gamine de 18 ans. Il se croit encore séduisant, elle pense surtout échapper à la misère.