vendredi 27 juin 2008

Un éléphant, ça trompe

Eloïse dirait qu'un éléphant ça "krompe"...

Ce matin, la météo était clémente, le repas de midi déjà préparé, bref, tous les ingrédients d'une matinée réussie étaient réunis, aussi sommes nous partis pour "The Elephant Village".

Il ne faut pas se tromper car il y a 2 concurrents : the Elephant village et the Elephant camp. Le premier est situé dans l'enceinte d'un temple, en pleine nature, à la sortie de Hua Hin en allant vers Pala-U, le second est situé un peu plus loin sur la même route.

J'avais été mal reçu à "The Elephant Camp" et des discussions avec des expats m'ont confirmé que ce dernier établissement était plus un piège à touristes que l'autre.

Donc, nous nous sommes retrouvés à "The Elephant Village". Julie s'était endormie et Kien, son papa, est resté avec elle tandis que nous partions pour une ballade. Michèle, Stéphanie et Eloïse étaient sur le premier éléphant, Florian et moi sur le second.

La balade a duré environ une heure, avec des grimpettes et des descentes assez impressionnantes surtout quand on est perché sur le dos de l'animal. Nous avons même eut droit à un franchissement de cours d'eau...

La suite en photos, voir l'album ci-contre...

mardi 24 juin 2008

Rencontres

Mise à part une certaine intelligentsia, peu de thaïlandais hors de Bangkok ou des grands centres urbains parlent un anglais correct et encore moins parlent français. Ca fait peut être du mal à notre ego mais il faut bien se rendre compte que la France est quasiment inconnue ici et représente pour eux tout au plus une petite tache colorée quelque part sur la carte du monde. Le modèle de société n'est pas français, ni même européen : il est américain. Il faut donc bien le comprendre, l'accepter et rester humble d'autant plus qu'une des fiertés du peuple thaï est de n'avoir jamais été colonisé. Partir à la conquête du cœur des autochtones sera certainement plus enrichissant que d'arriver en "pays conquis". Apprendre la langue sera un plus et un sésame qui vous ouvrira de nombreuses portes.

Ceci étant posé, quand on arrive au Pays des Sourires, on ne connaît personne si ce n'est que les quelques voisins de l'environnement immédiat. Puis vient le temps où l'on ressent le besoin d'aller un peu plus loin et de faire des connaissances. Comme souvent dans ces pays, la communauté francophone est assez réduite et aurait tendance à fonctionner dans un milieu franco-français. Il y a bien un restaurant tenu par un français à Hua Hin mais ne nous leurrons pas, il est fait pour le touriste de passage, français ou non, et il n'y a pas de structure d'accueil ou de club pour se réunir autour de la francophonie.

La plus grande communauté, ou tout du moins celle qui est la plus active est l'anglo-saxonne. Puis vient la communauté scandinave et enfin l'allemande. Beaucoup d'entr'eux sont à la retraite et viennent couler des jours heureux et ensoleillés à Hua Hin. D'autres, plus jeunes, ont fondé une famille avec une thaïlandaise et travaillent. Comme on gagne peu ici, certains travaillent beaucoup et n'ont que peu de temps pour nouer des relations sociales.

Enfin, la communauté des "farangs", c'est à dire la communauté des occidentaux, comporte son lot de marginaux et de paumés de tous crins et de tous âges. Ils coltinent, outre leur cantine ou leur sac à dos, une cargaison de problèmes, vivent de petits métiers, d'expédients, d'espoirs souvent déçus et croient en des jours meilleurs qui n'arrivent que très rarement. On croise de temps en temps un sexagénaire bedonnant, au visage patiné par la bière et envahi par une barbe de 3 jours, encadré par des cheveux gras-mouillés aux mèches plaquées par la sueur, main dans la main avec une gamine de 18 ans. Il se croit encore séduisant, elle pense surtout échapper à la misère.

lundi 23 juin 2008

L'essayage

Ben oui... Pour un mariage, surtout s'il s'agit de celui de son beau-frère, il faut se refaire une élégance. Donc, séance chez le tailleur, choix du modèle, et la veste, avec 2 ou 3 boutons ? , avec 1 ou 2 fentes ?, et les revers, petits ou larges..., choix du tissu, prise des mesures...

Qu'est-ce qu'il va être beau ...

Rendez-vous est pris pour après demain pour le "fitting". Et essayer une magnifique chemise crème qui sera assortie à une cravate safran.

Well... For a wedding, especially the one of your brother in law, you have to refurbish your own elegance. Therefore, you have to pay a visit to the tailor, choose a model : for the jacket 2 or 3 buttons ?... 1 or 2 slits ?... and the jacket with a small or broad collar ? and the fabric...

What a nice look...

An appointment with the tailor is taken for the fitting session and trying a nice "cream" shirt that will be assorted with a nice "saffron" tie.

Ils sont arrivés

Après un long voyage qui les a vu quitter Paris en fin de matinée samedi, faire une escale de 2 heures à Abu Dhabi puis arriver à Bangkok dimanche matin, ils sont tous là, en pleine forme, au Pays des Sourires. Nicolas était également venu pour les accueillir. Le minibus loué pour l'occasion nous a amené à l'appartement de Nicolas où nous avons vu Yui.

Après un petit déjeuner à la française dans un petit établissement non loin de l'appartement de Nicolas, nous avons repris le minibus pour aller à Hua Hin, distante de 230 kms.

Vers 13:00 heures, nous étions à la nouvelle maison des vacances où tous, petits et grands, ont profité de la piscine.

A l'heure où je rédige ce billet, ils dorment encore, à l'exception de Julie pour qui c'est l'heure du biberon. Entre le manque de sommeil dû au voyage et le décalage horaire, ils sont bien fatigués.

After a long trip, leaving Paris late morning on Saturday, thru Abu Dhai for a 2 hours stop over, they reach Bangkok on Sunday 7:20 am. They are all there in a great shape in the Land of Smiles. Nicolas was here too to welcome them. The minivan drove us to Yui and Nico's condo where we met Yui.

We had a real French breakfast, in a small "café" in Nico and Yui's neighborhood and we joined Hua Hin after a 2 1/2 hours and 230 kms drive.

We reached home at 1:00 pm and all enjoyed the swimmingpool.

By the time I'm writing this news, all are sleeping except Julie who wanted her chocolate bottle... With the lack of sleeping due to the trip combined to the jetlag, they are all tired...

jeudi 19 juin 2008

La retenue d'eau de Pranburi

Ce barrage, construit en 1978, est à environ 30 kms de route à l'ouest de Hua Hin. Son rôle est de protéger les terres situées en aval des inondations et de constituer une réserve d'eau pour l'irrigation des cultures. Enfin, il régule le cours de la Pran Buri river qui se jette dans le Golfe de Thaïlande au milieu d'une mangrove. A noter que cette mangrove est protégée depuis septembre 1982 par l'établissement d'un Parc National.

La digue fait 42 de haut sur 1500 m de long et la retenue d'eau forme un beau lac artificiel d'environ 35 km2 pour un volume de 445 millions de m3. L'endroit est impressionnant. Ce l'était d'autant plus que l'orage menaçait et que le vent s'était levé et soufflait en rafales. Un paysage magnifique. Les montagnes birmanes juste en face. Il faudra y retourner en dehors de la saison des pluies...

Aimez-vous la pêche ?

Terry, un londonien installé au Pays des Sourires, a entrepris de recréer un petit bout de paradis sur terre, perdu au milieu de nulle part, à 10 kms à l'ouest de Hua Hin. Je veux parler d'un paradis pour pêcheurs bien sûr... C'est un vieux rêve que Terry réalise pour sa retraite : deux magnifiques étangs où se côtoient 26 espèces dont certaines menacées sont ainsi préservées. Effectivement, si vous attrapez un des monstres de plus de 100 kgs qui hantent l'endroit, le but sera de le mesurer, le peser, faire une photo souvenir avec vous et de le remettre à l'eau. L'un d'eux s'est fait attraper 3 fois en 2 ans...

L'endroit est calme, serein, propice à la détente. Outre sa carte habituelle, leur restaurant vous cuisinera le cas échéant votre friture.

Mieux qu'un long discours, voici l'adresse du site de Terry :

http://www.huahinfishing.com

Allez y rêver un peu.

mercredi 18 juin 2008

Mr Burger III

Il y a 3 grands axes, orientés nord-sud, qui griffent Hua Hin. L'expressway 4 voies n°4, la voie de chemin de fer et la route située à l'ouest du chemin de fer et parallèle à celui-ci. C'est cette dernière route que j'utilise quand je descend vers le sud. Cette route est pleine d'agréables surprise et abrite pas mal de restaurants.

Cela fait plusieurs fois que je passais devant un beau panneau, "Mr Burger III", qui me narguait à chaque fois. J'avais lu des commentaires assez élogieux sur un forum local aussi ai-je décidé d'y aller. J'y suis même retourné plusieurs fois et je commence à y être connu et à y avoir quelques habitudes.

Tout d'abord, l'endroit est sympa, propre et coquet. Le personnel est souriant et la carte offre un choix correct, aussi bien en plats internationaux que locaux. Il y a même quelques plats de l'Issan, cette région du nord-est de la Thaïlande. Je me suis régalé d'un Som Tam, cette salade de papaye verte bien relevée, d'un larb moo, salade tiède de porc haché (larb gaï pour le poulet), de riz collant...

On mange sous une paillote ou au bord de l'étang qui jouxte le restaurant. Il y a même des petites paillotes individuelles pour un repas en famille.

Mr Burger III est à quelques minutes de la maison en motorbike, l'endroit est plaisant, les tarifs tout à fait honnêtes... J'y retournerai de bon cœur.

Madame Green à Khao Takiab


Aaaah.. Madame Green... Voici un restaurant qui, bien qu'excentré à Khao Takiab au sud de Hua Hin, fait toujours le plein. Il est situé dans un petit soi discret, sur la gauche en traversant le village et il donne sur le Golfe de Thaïlande. Ce restaurant est toujours comble à midi. C'est un restaurant thaïlandais, fréquenté par des thaïlandais et quelques farangs qui comme moi connaissent l'endroit.

Il faut s'imaginer un grand hangar métallique (les termites détestent la ferraille...), avec des tables, encadrées de bancs ou de chaises le tout assez rustique voire minimaliste. Sur la table, point de nappe mais le rouleau de "PQ" qui tient lieu de distributeur de serviettes de table...

A peine installés, le serveur vient prendre sa commande. C'est comme ça dans les restaurants thaïs, le serveur s'attend à ce que vous sachiez déjà ce que vous allez demander.

N'attendez pas une nourriture occidentalo-internationale pour touriste blasé, vous n'en aurez pas. Il y a par contre de délicieuses spécialités thaïs. Goûtez par exemple les crevettes crues macérées dans du jus de citron relevé d'ail et de piment... Un vrai délice.

Pour tout dire, je recommande chaudement l'endroit.

Baan Itsara et Baan Koravic, Naebkehars road

Baan Itsara

Je suis allé dans ce restaurant pour la première fois en 2006 avec Nicolas et Yui. Excellents fruits de mer et poissons, jolie terrasse face au Golfe de Thaïlande, un cadre sympathique, bref, un restaurant qui avait tout pour plaire.

En 2 ans, les choses se sont considérablement dégradées. Baan Itsara a choisi de travailler plutôt avec des tour-operators et, si vous venez seul ou à 2, vous ne les intéressez manifestement pas. En outre, comme votre addition est rédigée en thaï, vous avez intérêt à vous la faire expliquer car Baan Itsara a tendance à gonfler la note en comptant des plats en double, voire en en rajoutant. Ceci a été vérifié plusieurs fois par différentes sources indépendantes et a fait l'objet d'une discussion sur un forum local.

C'est vraiment dommage. Cet endroit était remarquable, mais pour l'instant, je ne peux que le déconseiller.

Baan Koravic

Ce restaurant, situé en face du précédent, a probablement les même propriétaires. C'est vers ce restaurant que l'on vous oriente lorsque vous êtes seuls afin de conserver la place conserver la place pour les tour-operators. J'y ai eu droit. L'endroit est tristounet, le chaland est rare, le personnel plus passionné par la télévision que par votre présence, le service est lent et la carte n'a rien a voir avec le restaurant précédent. Bref, l'endroit a tout pour me déplaire et je préfère encore mille fois aller dans un piège à touriste que dans cet établissement. A éviter...

Le Motorbike


Le motorbike fait partie du paysage. Hybride de moto et de scooter, c'est un moyen économique et accessible à tous. Il est désormais assez sophistiqué. Exit les vieux 2 temps qui pétaradaient en émettant un nuage bleuté de fumée. Place aux moteurs 4 temps, d'une cylindrée généralement de 110 cm3, équipés soit d'une boite semi automatique, c'est-à-dire vitesses au pied mais embrayage automatique, ou de la fameuse boite automatique CVT, Continuous Variable Transmission. Ca, c'est pour la théorie, pour la partie émergente de l'iceberg...Passons un peu à la réalité des choses. Le premier problème qui va se poser immanquablement à l'heureux propriétaire d'une motobylette c'est son casque. Il faut savoir que le casque est livré d'office avec le Motorbike et que, pour réduire les coûts, il est en taille unique. Petites et grosses têtes s'abstenir, vous ne pourrez l'utiliser et ce casque ne vous sera d'aucune utilité. Il est donc tout simplement posé sur la tête, passé au bras, déposé dans le panier frontal ou tout simplement consciencieusement ignoré. Il faut quand même savoir que le casque n'est obligatoire que pour le conducteur ce qui règle le problème de la taille des casques pour les passagers transportés, en particulier pour les enfants.

Un autre problème consiste à savoir organiser le transport des passagers afin d'en emmener un
maximum. Il y a toute une technique pour faire tenir 4 voire 5 personnes sur un engin théoriquement prévu à l'origine pour 2. Il faut
dire que la législation locale est muette à ce sujet et, comme ce n'est pas interdit, c'est donc permis. Il semblerait que le législateur se soit ému de cet état de faits et une nouvelle loi serait en cours de gestation. Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos passagers. Outre le conducteur, de préférence de taille moyenne, il faudra un passager aguerri derrière lui. Ainsi, on pourra glisser un enfant qui sera sécurisé entre le passager et le conducteur. Un petit trouvera tout naturellement sa place devant, entre les jambes du conducteur, il y a même parfois des petits
sièges d'adaptation à cet effet. Si le passager
arrière est un adulte responsable, on pourra
glisser entre lui et l'enfant devant un bambin en prenant soin de le mettre debout pour gagner
de la place. On peut ainsi monter à 5 sur la motobylette. La photo ci contre n'en montre que 4, ce qui n'est déjà pas si mal.

Transporter un objet lourd et encombrant est d'une simplicité enfantine et relève de la même logique : Il suffit de le coincer entre le conducteur et un passager à l'arrière qui veillera au bon équilibre de l'ensemble. C'est ainsi que l'on transporte la bonbonne d'eau de 5 gallons, la bouteille de gaz, le barbecue que l'on vient de dénicher, une table et des chaises... Les plus perfectionnés on une remorque, espèce de brouette à 2 roues dont on pose la barre qui fait office de poignée sur le siège et on s'assied dessus sans autre forme de procès. Oh on ne roule pas très vite, mais on arrive généralement à bon port.

Le plus ébouriffant reste la jeune fille
thaïlandaise. C'est la seule personne que je connaisse qui soit capable de conduire d'une main, bavarder avec sa passagère tout en envoyant un texto de l'autre main. Maintenant, si c'est elle la passagère, alors elle s'installera à l'arrière, en amazone, ce qui est quand même plus confortable quand on porte un tailleur avec une petite jupe droite que d'être à califourchon derrière le conducteur, et saura corriger son maquillage tout en envoyant le dit texto et en
étant en symbiose parfaite avec le Motorbike. Enfin, elle saura aussi conduire d'une main, tout en gardant son bambin endormi dans son bras.

Le blog est mort, vive le blog

L'ancien blog à vécu, vive le nouveau blog. J'en avais plus que marre d'avoir des erreurs de chargement, une mise en page impossible à faire car trop lente, le serveur que l'on ne peut contacter, aussi, j'ai décidé de migrer vers Blogger, le service blog de Google, en espérant que cela résoudra tous mes problèmes.

Je laisse l'ancien blog en ligne afin que vous puissiez avoir accès aux différents articles, juste le temps que la migration soit faite.